Agrile du frêne

L’agrile du frêne est un coléoptère qui ravage les frênes, et ce, autant dans la Ville de Québec qu'ailleurs dans notre province du même nom. Il mesure à peine un pouce de long mais la quantité de dommages qu’il arrive à commettre dépasse tout entendement. À son stade larvaire, il sévit dans la pulpe du bois, pratiquant des galeries en forme de serpentins. Ensuite, doté d’ailes, il ressort et s’attaque cette fois au feuillage. 
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Ce terrible insecte vient d’Asie. Il a gagné l’Amérique du Nord il y a bientôt deux décennies. Malheureusement, il s’est aussi établi au Québec. C’est à bord de bois brut qu’il voyage d’un territoire à un autre, dont dans les arbres eux-mêmes ou dans des matériaux ou emballages fabriqués dans cette essence de bois. ​

Incidences de l’agrile du frêne sur l’arbre 

En moyenne, des arbres attaqués par cette bestiole meurent en cinq années environ. Cependant, plus un frêne est jeune, moins cela prend de temps. Une année peut s’avérer suffisante. 

Cela a été mentionné : les larves creusent des galeries dans le bois. À la longue, ces minitunnels finissent par nuire à la circulation de la sève, privant l’arbre de nourriture. Pour ce qui est des signes externes, ce sont des feuilles qui jaunissent trop tôt, des sections de feuillage dégarnies ou de l’écorce pelée, etc. Ces indices évoluent du haut vers le bas. 

Notez qu’un arbre à moitié ravagé par l’agrile du frêne est d’ordinaire bon à abattre, car y remédier risque de s’avérer impossible. La souche devrait également être retirée pour plus de précaution. Il importe néanmoins de procéder à cette opération en dehors de la période de propagation de l’insecte, soit entre la mi-mars et la moitié de septembre, en gros. Alors communiquez avec nous avant de vous retrouver devant une situation irréparable. ​

Détecter l’activité de l’agrile du frêne

Quand seule la larve est en activité, il serait surprenant que des signes visibles vous fassent soupçonner sa présence. C’est pourquoi, à ce stade, la bestiole s’avère très difficile à détecter. Quand l’insecte entre dans la danse à son tour, les signes peuvent devenir davantage visibles. Vous pourrez d’ailleurs repérer des trous en forme de « D » majuscules, forés par les insectes à leur sortie de l’arbre. De l’écorce est parfois retirée par des écureuils ou des pics venus se gaver de larves. L’insecte volant grignote pour sa part les feuilles. D’autres signes seront peu à peu apparents : de la sève qui coule, des pousses envahissant le tronc, et bien d’autres… 
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Par contre, les mêmes signes peuvent très bien indiquer une autre maladie ou insecte. Des connaissances sont requises pour bien les départager entre les diverses atteintes possibles. Nos arboristes expérimentés sauront les identifier avec justesse. Il suffit de nous contacter au 581-703-8216 pour recourir à nos services d’entretien des arbres, la détection des maladies ou un autre. Saisissez votre téléphone maintenant! ​

Cerner suffisamment tôt la présence de l’agrile du frêne

Une intervention extrêmement précoce est sine qua non avec l’agrile du frêne. Pour que ce soit possible, un protocole tout simple a été pensé : Choisir une branche et l’écorcer. Si le geste est pratiqué au bon moment, à savoir quand la larve est au maximum de sa taille (en automne ou en hiver), la larve peut être plus aisément repérée. Cependant, les signes en présence doivent être correctement interprétés. Nos arboriculteurs d’Emondage Val-Belair s’y connaissent. Alors communiquez avec nous si vous êtes propriétaires de frênes et que vous soupçonnez la présence possible de l’agrile du frêne ou d’autres atteintes à vos autres essences. ​

Prévenir plutôt que guérir   

Le mieux c’est bien sûr de ne pas planter de frênes. Mais ceux-ci peuvent être présents sur votre propriété bien avant vous ou avant que l’agrile ne s’amène ou que vous ayez été informé de son existence. Voici quelques trucs pour diminuer les risques de devoir lutter avec cette bestiole. Vous pouvez planter d’autres essences d’arbres sur votre terrain, en plus. Et si vous vous chauffez au bois, cherchez à vous approvisionner de manière locale. Ceci vise à limiter la propagation entre régions. 
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L’Agence canadienne d’inspection des aliments est responsable du respect d’un règlement touchant le transport du bois de frêne qui se fait entre des régions pas encore affectées vers des régions qui le sont. Les véhicules utilisés de même que des produits en frêne (matériaux d’emballage, palettes, caisses, billes, bois brut, arbres…) pouvant contenir l’insecte font l’objet de cette surveillance par l’Agence. ​

Détection des maladies et envahisseurs ​

Nos arboristes possèdent les savoirs inhérents à la détection d’une panoplie d’insectes et de maladies. Alors, dès que vous cernez un indice préoccupant, ne prenez pas de chance, téléphonez-nous au 581-703-8216. Chez Emondage Val-Belair nous serons également heureux de répondre à toutes vos questions à propos de nos divers services d’entretien d’arbres. 

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